Le parloir du 6 février 2021

6/2/21

 
 
Inspirée du roman de Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton et portée à l’écran par Michael MacLennan, la série Tiny Pretty Things se déroule dans l’univers de la danse classique et retrace l’ascension et la chute de jeunes adultes déracinés sur le point de connaître la gloire… ou la déchéance.
Prestigieuse école de ballet de Chicago unique en son genre, l’Archer School of Ballet forme les futurs danseurs de l’illustre compagnie professionnelle de la ville : le City Works Ballet. Elle accueille un large éventail de danseurs — riches et pauvres, originaires du nord et du sud, et issus d’horizons divers — qui partagent un même talent exceptionnel, une même passion pour la danse et une même loyauté envers leur communauté. Quand leur rêve est en jeu, ils ne font pas de concessions.
L’histoire nous plonge donc dans le parcours de 3 jeunes danseuses. Toutes les trois élèves de l’école Archer School of Ballet, elles partagent le même rêve que le reste de leurs camarades : rejoindre la compagnie professionnelle « City Works Ballet ». La compétition est donc rude et tous les coups sont, semble-t-il, permis. C’est ce que réalisera une certaine Neveah,(Kylie Jefferson) le personnage principal, dont l’arrivée coïncide étrangement avec l’accident de la meilleure ballerine de l’académie, plongée dans un profond coma. La jeune femme devra ainsi prouver qu’elle est à la hauteur et se rendra vite compte que l’école dans laquelle elle se trouve abrite de nombreux secrets, élèves et professeurs inclus.
Si Tiny Pretty Things vous emportera dans une valse de passion et de créations artistiques, propres à l’univers de la danse, la série contient également son lot de drames. Ici nous est dépeint les péripéties d’un groupe de jeunes, mais cette production se différencie par son côté thriller qu’elle inspire. Au-delà des chorégraphies vertigineuses et des relations naissantes entre chacun se trament de sombres histoires apportant une touche de suspense.
 
À noter que le milieu est représenté sous toutes ses formes, même les moins reluisantes. La série n’hésite pas à aborder différents sujets tels que les troubles du comportement alimentaire ou encore le racisme. « Nous voulions que les danseurs se sentent représentés, dans leur athlétisme mais aussi dans les dessous sordides. On montre la poussière et la sueur qui existent sous les costumes et le maquillage », précise la productrice Jordanna Fraiberg. Sans oublier l’indéniable dépassement de soi, revendiqué comme ticket direct vers le succès, quitte à repousser ses limites. Une ambiance qui a tendance à rappeler le parcours chaotique de Natalie Portman dans Black Swan. Tendance seulement car la série n’a pas la prestance et la force du film.
 
 «Tiny Pretty Things» nous est narrée par la voix de Cassie, pour ouvrir les portes d’un sanctuaire des peines et des maux. Mais c’est surtout une véritable orgie, des parties de jambes en l’air à foison. Les chorégraphies se succèdent autant que le sexe, sans pour autant amener une vraie tension au récit…comme s’il fallait absolument passer par là…un peu décevant non ?
Détail, certes, mais qui a toute son importance : le casting de Tiny Pretty Things est constitué de danseurs professionnels. L'interprète de Neveah, Kylie Jefferson, n’a d’ailleurs aucune expérience d’actrice. Elle a commencé la danse à l’âge de 4 ans avant de devenir, deux ans plus tard, la plus jeune élève admise dans une prestigieuse école de danse californienne fondée par nulle autre que Debbie Allen, son mentor, et la comédienne incarnant Catherine Fox dans Grey’s Anatomy. À ses côtés, on retrouve Barton Cowperthwaite (The Society), Daniela Norman (Cats), Casimere Joliette (Divergente) ou encore Shaun Benson (The Boys).
 
Ils sont tous accompagnés de chorégraphes professionnels qui veillent notamment à la justesse des scènes, de l’aspect d’un studio de danse jusqu’à la manière de nouer une paire de pointes. De quoi promettre une entrée en matière réaliste et ravir les fans de la discipline.
 
Une création pour les amateurs de la danse, pour les amateurs de la défunte pretty little liars pour les intrigues…et encore un petit côté « Gossip Girl » pour le côté sulfureux…Décidément très à la mode ces temps-çi…Alors direction Netflix pour découvrir les 10 premiers épisodes de cette 1ère saison…
Benoît

































 

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